Notre histoire
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1708
Acte de naissance
L'édit signé par Louis XIV marque l'acte de naissance reconnu du SSA. Il crée les charges de médecins et chirurgiens dans les armées et officialise une organisation étatique visant à assurer la cohérence du système de prise en charge des blessés et des malades militaires.
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1799-1815
Premières évolutions
Évolutions pour s'adapter aux guerres incessantes durant la Révolution française et l'ère napoléonienne.
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1882
Réforme
Par la loi du 11 mars, le Parlement français créé une direction du Service de santé de l'Armée ayant une indépendance technique au sein du ministère de la Guerre. Huit hôpitaux ainsi que des agences de recherche et de ravitaillement sanitaire sont progressivement ouverts à partir de cette date.
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1890
Formation
L'école principale du Service de santé de la Marine à Bordeaux et l'école militaire de Lyon ouvrant leurs portes afin de former les médecins et pharmaciens de la Marine et des Troupes coloniales pour l'une, des Armées de terre et de l'Armée de l'air pour l'autre.
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Août 1914
Première guerre mondiale
L'organisation du SSA n'a que peu évolué depuis la défaite de 1870. La première guerre mondiale va bouleverser et améliorer les pratiques anciennes.
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1968
Le service de santé des armées
Tous les services de santé militaires fusionnent en un seul service de santé des armées, maintenant interarmées. Les écoles de Bordeaux et de Lyon prennent le nom d'Écoles du Service de santé des armées (ESSA).
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1978
Les vétérinaires
Les vétérinaires des armées sont rattachés au service de santé des armées.
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1995
Technicité et qualité
Les techniques évoluent. Il est indispensable d'amener sur des théâtres même éloignés de la métropole, au plus près des combats, des compétences techniques adaptées. Il faut également évacuer les blessés et malades aussitôt que le permet le traitement d'urgence ou la mise en condition de survie, sur un hôpital. Des vecteurs rapides comme l'avion dont donc indispensables.
Les grandes figures du Service de santé des armées
Les médecins, pharmaciens, vétérinaires, ingénieures et techniciens du service de santé des armées ont cherché à innover pour le bien des armées et de la santé publique. Ils ont notamment toujours été présents dans la lutte contre les maladies infectieuses.
Médecin et chirurgien en chef des armées sous la Révolution
et l’Empire. Il a proposé la création d’un corps de brancardiers d’ambulance: corps de « chirurgie mobile » en équipant des charrettes avec table d’opération et rideaux et en leur affectant une troupe régulière de « soldats infirmiers ». Il accroît donc par la création de ce corps, la mobilité des équipes chirurgicales.
(1762-1837)
Médecin à l’hôpital du Val-de-Grâce et nommé inspecteur général du Service de santé des Armées, il a tenté d’apporter un soin particulier à l’hygiène des troupes en campagne et à la prévention des épidémies.
LOUIS-JACQUES BEGIN (1793-1859)
Chirurgien du Premier jusqu’au Second Empire et président de l’Académie de médecine en 1847.
Chirurgien du Premier jusqu’au Second Empire et président de l’Académie de médecine en 1847.
(1845-1922)
Médecin militaire, pionnier de la médecine tropicale, il a découvert le parasite responsable du paludisme. En 1907, il se voit attribuer le Prix Nobel de médecine. En 1912, il reçoit la cravate de Commandeur de la Légion d’honneur.
Médecin militaire, épidémiologiste, il s’est spécialisé en médecine tropicale. Il a enseigné au sein de l’Ecole de santé des armées dès 1968. Il est nommé expert de l’organisation mondiale de la santé en 1969.
(1948-2003)
Médecin-chef des services au sein du service de santé des armées, spécialiste des maladies à prions, il a joué un rôle majeur dans la gestion des risques sanitaires liés à la maladie de la vache folle.
Docteur en médecine en 1948, elle s’engage dans l’armée. Elle est pionnière de l’évacuation médicale héliportée durant la guerre d’Indochine. En 1976, elle est la première femme à atteindre le grade de médecin général.